Le plan de travail a été tenu, à quelques plans près, malgré la difficulté de prise en main de ce matériel très peu répandu en France. Cette première phase de l’Atelier a tenu ses promesses, puisqu’elle a permis à chaque poste de prendre la mesure des avantages et des contraintes de la caméra en configuration cinéma. Les invités (opérateurs, réalisateurs, producteurs) ont pu eux aussi observer la mise en œuvre de ce matériel, par l’équipe image composée de Thibaud Danton (directeur de la photo), Pierre Baboin, Baptiste Brandily (1er et 2nd assistants opérateurs) et Sébastien Saadoun pour une journée (cadreur en l’occurrence).
Une nouvelle fois, chacun a constaté qu’il n’est rien de tel que le contexte d’un tournage de fiction pour tester et comprendre du matériel : son direct, plan de travail, taille des décors, découpage, ce sont toutes ces réalités du terrain qui permettent de constater qu’un équipement est opérationnel, et à quel prix !
- Mise en place en extérieur. A gauche, Olivier Roux, ingénieur du son. Au 1er plan, la réalisatrice, Hélène de Roux.
- Marie-Jeanne au HMC, entre les mains de Sabine Courtant, maquilleuse, et Eve Abassi-Sittig, coiffeuse.
La première visualisation des rushes sur ordinateur, avec application d’une LUT (pré-étalonnage virtuel) et dans le format brut Cineform Raw, laisse penser que les images en valaient la peine ; on a maintenant hâte d’entrer dans la phase de montage !
Merci à Emit de leur confiance, à Tapages, à Tatou, Keylite, K5600, ainsi qu’à toute l’équipe, et à nos invités ; mention spéciale à Philippe Muyl, parrain de l’ARP, pour sa patience et sa curiosité et à Manu Téran qui a fait un petit détour par le 14ème pour prendre le pouls de la SI-2K, et de l’équipe en général !